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Il
gagna son premier CC (Challenge Certificate, équivalent du Cacib
sur le continent) à l'exposition de Southern Counties en 1985
(Ann Lister). Il devait remporter son second la même année
à Richmond et c'est Mme Hazel Hunt (élevage Rifflesea)
qui lui donna son 3ème l'année suivante à l'exposition
de W.E.L.K.S. La descendance anglaise de Myberns Merideon est nombreuse et de qualité justifiant son titre de Top Reproducteur. Sa progéniture la plus remarquable sera certainement le bleu-merle Troydon Pebbalmyll at Mybern.
Mais laissons à Claire Cadot le soin de rendre hommage à ce chien exceptionnel: - En hommage à Merideon - En 1987, au cours d'un de mes nombreux " voyages d'exploration
" en Angleterre, j'ai " atterri " chez Mike et Bernice
Harris, ces fabuleux éleveurs de la lignée MYBERN. J'avais
déjà chez moi un très bel étalon tricolore
(ABBESTONE XANADU), fils de Mandane, et avait remarqué sur les
rings anglais cet affixe, mais je n'avais jamais vraiment lié
connaissance avec cette famille. Je recherchais un second étalon
tricolore car il existait à l'époque peu de mâles
de qualité dans cette couleur et, pour un amateur de blue-merle
comme moi, il était impératif de prolonger l'excellente
production de Xanadu dans sa lignée, qui m'avait donné
du bleu de toute beauté. On ne rendra jamais assez hommage à ces éleveurs qui ont marqué leur génération, tout comme l'on fait les Dunsinane, Brettonpark, Lynway, etc, et j'insiste sur le fait que l'arrêt de leur élevage a été une lourde perte pour notre race, car la consanguinité effectuée (si décriée de nos jours et pourtant tellement efficace si maniée avec discernement) leur permettait de produire une qualité constante avec pratiquement tous les courants de sang. Je n'ai pu acquérir Merideon que parce que Mike et Bernice avaient décidé de "changer de direction" et je suis allée le chercher en Angleterre en décembre 1987. Je n'ai jamais regretté l'investissement qu'il a représenté pour mon élevage car il m'a donné en retour de nombreuses joies et, plus que tout, un plaisir de l'il constant. Vivre avec une telle réussite sur pattes a compensé les coups bas que son importation avait déclenchés en France, notamment au niveau du Club de race de l'époque. Jalousie ou incompétence ? Plus tard, les HARRIS m'ont cédé d'autres collies de valeur et, notamment un fils sable de Rudy, MYBERN MASTER RAFFLES, peu spectaculaire bien qu'ayant gagné quelques CAC et CACIB, mais réunissant toutes les qualités de son père, qu'il a ensuite retransmis au travers de
Claire Cadot
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Collie online: l'Histoire du colley en France - page 10
- Sur internet: http://www.collie-online.com/rub_histoire/page_france10.htm
(12-04-2004)
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