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L’arrivée du chiot à la maison
Texte Docteur Vétérinaire Muriel Alnot
(Aniwa.com)
Le moment de l’adoption est une période
agréable pour les nouveaux maîtres mais quelque peu traumatisante pour
le chiot...
L’arrivée à la maison, souvent après un voyage en voiture parfois mal
supporté, doit être la plus calme possible. Evitez de lui faire rencontrer
toute la famille le premier jour et apprenez à vos enfants que le chiot
n’est pas un jouet mais un être vivant, comme eux.
Le lieu de couchage
Dans un premier temps, il faut lui choisir un endroit bien à lui, et le
matérialiser par un panier ou un couffin.
Si le chiot est âgé de moins de trois mois
Vous pouvez alors le faire dormir dans la chambre. En effet à cet âge
le chiot a encore besoin de la présence d’une personne qui représentera
sa mère. Cette personne lui apportera une dimension sécurisante et apaisante.
Sa présence aux côtés du chiot pendant la nuit lui permettra de se calmer
plus vite et d’avoir une meilleure qualité de sommeil.
Cela vous évitera en outre de l’entendre pleurer toute la nuit derrière
votre porte.
A la puberté, il faudra obligatoirement pratiquer un détachement, comme
le fait la mère chien à ce moment-là.
Si le chiot a plus de trois mois
Vous devez lui choisir un lieu de couchage qui ne soit pas une position
stratégique, afin de démarrer d’emblée un détachement.
Vous pouvez le faire dormir dans la chambre, à condition que ce soit dans
un recoin et que le chiot ne puisse pas y contrôler (visuellement) l’entrée
de la pièce.
Dans ce cas, il faut que le chiot pénètre dans la pièce après vous et
sur votre ordre. Si le chiot est entré dans la chambre avant vous, il
faut le faire ressortir puis le rappeler pour qu’il vienne. Il doit aller
se coucher sur votre ordre. Ce doit être votre initiative, pas la sienne.
Vous éviterez de lui accorder ainsi pour plus tard une prérogative de
dominant (mise en place de la hiérarchie à la puberté).
Si vous décidez de le faire dormir ailleurs, choisissez de même un lieu
non stratégique : ne le mettez pas dans un couloir ou un lieu de
passage, une entrée où il contrôlerait toutes les allées et venues. Ceci
sera important au moment de la puberté.
Il risque (dans le deuxième cas) de pleurer les premières nuits de son
arrivée chez vous. Vous pouvez alors éventuellement lui laisser dans son
panier un vêtement imprégné de votre odeur que vous supprimerez assez
rapidement.
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Dans son lieu de couchage, on ne le caresse pas, on ne le soigne
pas, on ne le brosse pas.
Ce lieu doit être pour lui synonyme de refuge et de tranquillité
totale.
Pour toute action, il faut appeler le chiot qui est dans son panier,
et non aller l’y trouver.
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Le nourrir
Une fois son lieu de couchage déterminé, il va falloir lui proposer
à manger.
Donnez-lui une alimentation dont la composition est adaptée à son âge,
en trois, puis deux fois comme pour un adulte.
Vous pouvez décider de lui donner des croquettes en libre service, le
chiot va apprendre à réguler sa faim de lui-même et ne deviendra pas boulimique
pour autant.
Evitez juste de changer le mode de distribution une fois que le chiot
s’y est habitué.
Votre chien doit pouvoir manger seul, hors de votre vue (mode d’alimentation
du dominé) mais il faut qu’il assiste à vos repas, sans rien obtenir,
à quelques mètres (le dominé assiste au repas du dominant).
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Apprenez-lui d’emblée à être propre.
Ne lui mettez pas de serpillière ou de journaux qui ne serviraient
qu’à « légaliser » une élimination à l’intérieur.
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Toutes ces précautions vous permettront d’avoir rapidement chez vous
un jeune chiot apaisé, sécurisé, qui pourra s’adapter aux apprentissages
que vous lui proposerez, grâce à un départ dans de bonnes conditions.
Textes proposés par le site internet Aniwa.com
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Le
Colley
